L'arbre et l'humain

L'arbre et l'humain

EXPOSITION 

 

Face aux défis environnementaux actuels, l’artiste Nathalie Culot, reconnue pour son travail avec des matériaux dits « pauvres » comme le carton, s’engage pour l’environnement à travers cette exposition.

​

 

Nathalie traduit dans ses œuvres ces observations sur notre rapport à la terre et aux mutations de la nature. Sa capacité à transformer le carton en une œuvre d’art, les déchets et le non souhaité en quelque chose de précieux et de durable est un puissant symbole pour la société.

​

 

Son travail sur les empreintes et les ombres portées met en évidence le lien éphémère entre, l’homme et la nature, rappelant que nos actions ont une empreinte durable sur le monde qui nous entoure.

​

Biographie de Nathalie Culot : 

​

Nathalie Culot, née à Paris en 1963, est issue d’une famille d’artistes. Son arrière-grand-père, Prosper Vaulot, était en spécialité peinture aux Beaux-Arts de Paris. Il a par la suite obtenu un prix aux Artistes Français. Quelques décennies plus tard, Nathalie suit un parcours similaire en intégrant, elle aussi, les Beaux-Arts de Paris et en obtenant le même prix aux Artistes Français.

 

Au cours de son passage à l’ENSBA (École Nationale Supérieure des Beaux-Arts), Nathalie a développé de nombreuses compétences et s’est appropriée diverses techniques artistiques telles que le travail au pigment, la fabrication des toiles et de la peinture (acrylique, huile, cire…), les encollages, etc. Pour elle, être peintre revient à faire sa propre cuisine et ses propres expérimentations techniques.

 

Travaillant la peinture à l’huile durant ses études, Nathalie a commencé à utiliser le collage de papier afin d’obtenir différentes épaisseurs et matières. S’intéressant aux portraits, cette technique lui permettait d’apporter une autre dimension à ses personnages, d’aller au-delà des apparences. Les différentes strates donnaient matière à l’intime.

 

Aujourd’hui encore, elle ne cherche pas la perfection des lignes ou la reproduction exacte. Son travail vise plutôt à faire vibrer l’invisible, à donner une profondeur et du sentiment à chaque trait.

​

Note d'intention de l'artiste :

​

Mon projet porte sur la problématique du vivant. On se rend bien compte que l’Homme est à la source du chaos.

A travers cette exposition, je souhaite fédérer un questionnement chez chacun.

​

J’utilise différents matériaux dits « pauvres » issus du bois : le recyclage de cartons, de sacs de papiers destinés aux collectivités, de papiers de magazines, de coquilles d’œufs vont par exemple me permettre de créer une céramique sans cuisson.

Le recyclage, je l’enseigne aussi en apprenant aux élèves à avoir un autre regard sur ce qui nous entoure. J’utilise avec eux en permanence le recyclage des matériaux pour les créations.

 

L’exposition qui vous est présentée aujourd’hui, je la partage avec une amie peintre et céramiste, Guillemette Schlumberger, avec qui j’interviens avec “l’art povera” dans son univers d’œuvres en céramique.

​

L’idée de ce projet est de réunir un art brut qui se confronte et fait lien avec la matière céramique.

 

Je souhaite explorer l’idée de respect du vivant : si les arbres meurent, les feuillages ne seront plus qu’un souvenir.

 

Je souhaite que le public puisse, en sortant de cette déambulation au milieu de mes travaux, ressentir une émotion face à la précarité et à l’idée du précieux.